Aux « Bastilles littéraires » : la Latinité reconnaissante

Ne m’intéresse ici que la figure d’un compromis académique, qui s’avéra être en réalité de caractère théologico-politique et qui conduira progressivement à l’effacement de la personne royale, à la perte de son pouvoir spirituel, accaparé lentement mais sûrement par l’imagerie des nouveaux tuteurs qu’on promettait : les grands hommes. Cette sorte de « Bastille littéraire » me paraît être un phénomène d’autant plus intéressant qu’il se déroulait au regard de deux camps sans les nommer : l’Eglise catholique d’un côté, la Royauté de l’autre. Celle-ci va être exclue du nouveau Temple de mémoire ; celle-là sera vidée de son contenu sacré et seul sera conservé le contenant pour héberger à la place des Saints les grands hommes.

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