Eduquer pour une identité complexe, unie dans la diversité

Vallejo-Gómez en el Parlamento europeo ante la plenaria de EuropAgora (23/05/2024)

Conferencia de Nelson Vallejo-Gómez en el Parlamento Europeo para la comisión educativa de la simulación de sesión parlamentaria llevada a cabo por 300 jóvenes de la Association EuropAgora, procedentes de los 27 países de la Unión, reunidos en el Parlamento Europeo (Strasbourg, 22 y 23 de mayo 2024)

Grâce à l’association EuropAgora et à ses partenaires, que je remercie vivement, me voilà devant vous, chers Représentants de la Jeunesse et de la société civile européenne.

Vous êtes, durant ces deux journées, en simulation d’une séance plénière du Parlement européen. Investis symboliquement du pouvoir législatif des députés, il vous revient de savoir, par conséquent, que leurs compétences et celles des institutions de l’Union sont délimitées par le principe d’attribution que les pays membres leur confient dans les traités et encadrées, le cas échéant, par les principes de subsidiarité et de proportionnalité.

C’est en faisant appel à votre dignité inaliénable et à votre esprit illustré, à vos racines et à vos ailes, à votre condition humaine et à votre identité terrienne que j’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser une proposition de résolution relative à un principe complémentaire dont je vous entretiendrez ici. L’objectif est à la fois simple et complexe : rendre l’UniDiversité de l’Union européenne plus systémique, créative et heureuse.

Quand je dis vouloir interpeler « vos racines et vos ailes », je songe à la vielle opposition de Platon, disant dans son dialogue Timée, il y a plus de 24 siècles, que « nous sommes une plante, non point terrestre, mais céleste ». Il nous faut désormais relier cette opposition, à partir du paradigme de complexité, car s’il est vrai que notre corps est composé des particules élaborées par des explosions solaires antérieures au soleil de notre constellation, nos diverses connexions cognitives ne sont en réalité activées, développées et enrichies que grâce aux interactions que nos racines familiales, communautaires et nationales, que nos langues, langages et sensations, sentiments et pensées mettent en relation pour faire émerger notre condition humaine et notre identité terrestre, notre triade dialogique : individu, société, nature.

Je vous propose un principe d’énergie spirituelle pour retrouver toujours le mouvant dans la matérialité prosaïque du bureaucratique et pour neutraliser, autant que possible, l’ennui, « fruit de la morne incuriosité », comme disait Baudelaire. Les institutions, les organisations et les fonctionnaires qui ne se régénèrent pas, dégénèrent. L’enjeu y est de faire en sorte que l’urgent n’oublie jamais l’essentiel, que le marchandage idéologique des moyens ne pervertisse ni ne dénigre les principes fondateurs et les finalités transcendantales d’une organisation complexe.

Il ne faut jamais oublier les leçons de grands penseurs européens. Nietzsche, à la fin du XIXème siècle, nous alertait déjà sur le « nihilisme européen ». Il disait que ce mal était aussi périlleux que le désert qui croit. La morale peut être pervertie, usurpée et dévoyée par les apologistes de la guerre. Ils parlent de paix tout en égorgeant leur voisin, comme les terroristes qui se réclament du salut pour autrui, tout en l’assassinant. Le nihilisme, une « passion triste » comme aurait dit Spinoza dès le XVIIème siècle, est une volonté de puissance transformée en délire impériale. Cela conduit à voler les terres, à violer les femmes et à tuer les enfants des autres, quand ceux-ci refusent de se soumettre aux dictats de tyrans ou à la loi de la force.

Ce « nihilisme » détecté par Nietzche, ce « malaise dans la civilisation » diagnostiquée par Freud, cette soif de plus-value sans dieu ni maître du capitalisme auto-éco-destructeur théorisé par Marx, c’est en fait le cynisme et l’indifférence à l’égard des valeurs universelles, telles que la dignité humaine, le droit à la vie et le droit à l’intégrité physique et mentale des personnes.

Au début du siècle dernier, Husserl avait résumé la crise de ce qu’il avait appelé les sciences européennes ou l’esprit transcendantale en Europe par cette sentence terrible et lapidaire : « Le plus grand péril qui menace l’Europe, c’est la lassitude ».

Vous voilà avisés, cher jeunes députées en simulation législative. C’est pourquoi, de manière tout aussi symbolique, je vous propose d’imaginer que vous allez discuter et voter une résolution nouvelle, ayant force contraignante, afin de l’inscrire dans le Traité consolidé qui porte fondation et fonctionnement de l’Union européenne.

La tâche est à la fois capitale, aléatoire et incertaine. Elle concerne, en fait, l’humanité toute entière. Prenons conscience que l’archéologie de notre condition humaine est bien passée d’état de larve à la maîtrise opératoire du contenu (les nombres irrationnels), via l’état simien ; elle trouve ses différentes métamorphoses depuis une poussière d’étoile à la maîtrise de l’atome, la création d’une fugue de Bach, voire à l’innommable Auschwitz. Alors, peut-être bien qu’après un XXème siècle frappé du sceau de l’infamie et de la prise de conscience européenne d’être pour les homo sapiens comme dans une « ère de fer planétaire », dira-t-on du XXIème siècle qu’il doit être celui du respect de la dignité humaine du point de vue cosmopolitique ou il ne sera pas.

Nuevos alcances para la Educación Ciudadana en un mundo global y digital

En este video podrá seguirse la Conferencia Nuevos alcances para la Educación Ciudadana en un mundo global y digital de Nelson Vallejo-Gómez, difundida en el marco del XIII Congreso Internacional de Educación Encinas 2023, en Perú. Contó esta conferencia con los comentarios de César Guadalupe Mendizábal, catedrático de la Universidad del Pacífico y ex Presidente del Consejo Nacional de Educación del Perú.

Vallejo-Gómez había recibido el Premio Nacional de Educación «José Antonio ENCINAS» de la DERRAMA MAGISTERIAL del Perú, en 2009. Se convirtió así en el primer extranjero galardonado con esta prestigiosa distinción.

Carta Fundacional-Manifiesto por la Religación de Saberes

Nelson Vallejo-Gómez

Consejo de Honor en Ciencias Sociales y Humanas
Universidad de Caldas

Instituto de Investigaciones en Ciencias Sociales y
Humanas
París/Manizales, 30 de noviembre de 2023

Nelson VALLEJO-GÓMEZ. Presidente del Consejo de Honor en Ciencias Sociales y Humanas del ICSH-Universidad de Caldas. Director científico del programa de apoyo a posgrados -PREFALC de la Casa de Ciencias del Hombre de Paris (Maison de Sciences de l’Homme de Paris). Inspector general de la Educación en Francia.

Ad Augusta Per Angusta

Como Carta Fundacional se inscribe en una tradición universitaria y universal de Manifiesto. Es un llamado solemne de ilustración crítica, compleja y dialógica. Es una oportunidad que la Universidad de Caldas a través de la Vicerrectoría de Investigaciones y Posgrados y en ésta, del Instituto de Investigaciones en Ciencias Sociales y Humanas, órgano reconocido por MINCIENCIAS, nos ofrecen, para la generación emergente de diálogos institucionales dentro y fuera de la universidad, para pensar desde Manizales, la región y el país.

Se trata de una invitación formal dirigida a toda la comunidad académica local, regional, nacional e internacional, a procurar y encontrar metodologías apropiadas a la investigación y a la enseñanza de los saberes; a la luz de los desarrollos científicos y tecnológicos del mundo actual, de sus desafíos de vida y de muerte, para la humanidad y su identidad terrenal. Ciencias, Artes & Humanidades deben contribuir, bella y efectivamente, a regular la fragilidad, la inconsistencia, la incertidumbre, la entropía y la conflictividad de la condición humana, con mesura y razonabilidad consensuada, con comprensión e identidad terrenal, y desde una educación académica y ciudadana en clave: PoÉtica-de-Civilidad.

Esta Carta-Manifiesto apela a la conciencia de que Ciencias, Artes & Humanidades deben contribuir al mejoramiento cualitativo de las condiciones vitales y socioculturales de las personas, al mejoramiento de las organizaciones públicas y privadas, pues está en juego: la convivencia civilizada, las libertades fundamentales de la persona, la Democracia y el Estado Social de Derecho, el cuidado de la tierra y el aire, del agua, la fauna y la flora.

Religación de saberes no significa instrumentalización de conocimientos ni tampoco nuevo imperialismo epistemológico. Se trata de una propuesta para que, desde el aporte consensuado de cada disciplina o saber, se identifiquen las emergencias que permitan la elaboración de un nuevo espacio epistemológico de interconexiones conceptuales dinámicas, de poiésis creativa y de llamado al reconocimiento y al respecto de los investigadores en Ciencias Humanas y Sociales, de sus aportes que se conectan indefectiblemente con otras ciencias y otras vidas, haciendo de estos investigadores y humanistas, el
foco de confluencia en el cual convergen todas las ciencias, puesto que, es de humanos con entorno, de civilidades y vidas plenas de lo que todas tratan y en ello se concentra el estudio pleno de las Ciencias Sociales y Humanas. El viejo debate sobre la carencia de importancia y trascendencia de estas ciencias,
se renueva equivocadamente, cada vez que miramos que la economía enflaquece, porque se tiende a considerar al investigador social como un “ocioso inútil” o un “agitador de primera línea”, reduciendo con esta suerte de argumentos, el presupuesto para la investigación universitarias en Ciencias Sociales y Humanas.

Si las Ciencias Sociales y Humanas existen, es porque el quehacer y el convivir de los individuos, las sociedades y las especies naturales, necesitan ser pensados y estudiados, en función de una triada compleja y religada, hecha de Individuo-Sociedad-Naturaleza, como lo sugiere el método complejo del maestro Edgar Morin.

Esta Carta-Manifiesto es también un llamado a la acción individual y colectiva en favor del cambio, la creatividad, la metamorfosis, las reformas integrales, puesto que hasta los más conservadores, reconocen que lo que no se reforma se deforma, lo que no se revitaliza se muere.

Consciente de la confianza y del desafío que representa la tarea, este Consejo de Honor acepta el mandato de la Universidad de Caldas, desde las montañas andinas de Manizales en Colombia, de hacer un llamado académico y social que a la manera de Manifiesto por la Religación de Saberes, y a través de su Instituto de Investigaciones en Ciencias Sociales y Humanas; logre hacer una reflexión activa y una acción reflexiva, con el compromiso leal y genuino, con la humanización del vivir y de la vida, del enseñar, investigar y trabajar, de apoyar en concepto y gestión, esos Saberes que confluyen desde todas las Ciencias y quehaceres, en las Ciencias Sociales y Humanas.

En efecto, este Consejo de Honor estará atento al compromiso académico y social de todas las disciplinas que configuran la Universidad como tal. Atento desde las condiciones personales, profesionales e intelectuales de los convocados, a la ética y deontología entre saber teórico, práctico, aplicado,
institucionalizado, diferenciando con método complejo, intereses y temporalidades propias al saber del científico académico, del experto empresarial o del asesor político.

Atento al exceso de subjetivismo que aliena o al exceso de objetivismo que cosifica, porque se hace perentorio dar testimonio y contribuir a la religación meta-paradigmática, dialógica, interdisciplinar, multicultural y corporativa de la Ciencia, la Educación, la Cultura, la Técnica, la Tecnología y la Ética del género humano, expresada en lo que hemos llamado la PoÉtica-de-Civilidad. Entre más ciencia, más conciencia y poética se requiere: “Ciencia sin conciencia es la ruina del alma”, decía Rabelais.

Urge entonces, proponer saberes, competencias y aplicaciones que anuden la triada interconectada:
Ciencias-Artes-Humanidades, para beneficio de la libertad académica, su evaluación social y transparencia pública, de cara a los interesados en juego por derecho, convicción y deber. De cara a los objetivos con resultados evidenciados por pares que tengan en cuenta conocimientos pertinentes en clave: sujeto, contexto situado, contexto global, multidimensionalidad y pensamiento-acción en complejidad.

La batalla de Salamina no tendrá lugar

Nelson Vallejo-Gómez

Original de una conferencia pronunciada en francés en la Conferencia Internacional de la Académie de la Latinité, Teheran, sábado 9 de marzo de 2002

«¿Es la cuerda del Arco la que triunfa?
¿Es la lanza con tapa de hierro cuya fuerza es victoriosa?»

Esquilo, Tragedia Los Persas (472aJc)

«Ponte en oración mientras enfrento esta batalla desigual y peligrosa»
Hidalgo Don Quijote de la Mancha (1605)

La hipótesis de este ensayo consiste en pensar La Batalla de Salamina, ahora que tenemos el honor y el placer de visitar por primera vez tierra persa, desde el método del pensamiento complejo moriniano.

Salamina era conocida en la Grecia Antigua como una de las ilustraciones del paradigma que marca la frontera entre Asia y EuropaY este paradigma resulta ser, en la racionalidad instrumental, un paradigma de disyunción, de separación radical, ahí donde dos formas de vida se enfrentan, dos diseños políticos parecen ser supuestamente irreconciliables. Esa confrontación o mejor, dialógica paradigmática, es lo que voy a interrogar, a criticar. De hecho, tengo la intuición de que es a través de un lazo compuesto de Arco y de Lanza (símbolos de Grecia y de Persia) que sacaremos nuevas lecciones, sin objetivos ideológicos, lecciones que no conduzcan a distorsiones retóricas. Las oposiciones irreconciliables y maniqueas ignoran la complejidad, petrificadas en el orgullo sin sentido y la gloria sangrienta.

Además, como veremos más adelante, necesitamos para pensar, desde la complejidad, una tensión paradigmática entre lo complejo y lo disyuntivo, para religar las oposiciones complementarias y necesarias a cualesquier representación disyuntiva en pensamiento, palabra, obra y o-misión.

Por lo tanto los dos mundos, que vamos a religar más que armonizar, sólo están desajustados en consonancia con el paradigma de la separación o de la disyunción.

Necesitamos, por consiguiente, un entendimiento para captarlos en pensamiento, no total u holístico, sino complejo y, aquí y ahora, en un acontecimiento singular que mi singularidad hace revivir. No para reducir su singularidad, sino para promoverlos y verlos en una unidad plural, que se concibe para llegar a la concordia, cuando la coalición hace falta, para llegar a la tolerancia, si el acuerdo escasea, y quizás algún día, para llegar a la fraternidad planetaria. Estos dos mundos conservarán su significado y exclusividad.

Saber leer, un desafío educativo permanente

Nelson Vallejo-Gómez

(Especial para el diario EL Tiempo de Bogotá, 25/09/2023)

La pandemia no solo agudizó la carencia en cuanto a los aprendizajes básicos en las niñas y niños (lectura, escritura, matemáticas y competencias socioemocionales), sino que puso de manifiesto que en muchos países y, en particular, en Colombia, se perdió una década de esfuerzos en alfabetismo.

Según el director regional de Unicef para América Latina y el Caribe, Garry Conille, “estamos viviendo una crisis educacional sin precedentes que tendrá repercusiones enormes y duraderas para toda la sociedad. Actualmente, en nuestra región, por el efecto de la pandemia, se proyecta que 4 de cada 5 niños y niñas no sabrán leer un texto sencillo. ¿A qué futuro profesional y técnico podrían aspirar, si desde su infancia no cuentan con las competencias fundamentales del aprendizaje?”.

Para combatir esa crisis, se requiere compromiso ciudadano y la conciencia de que aprender a leer y a escribir es un proceso complejo, en circuito biocultural, interactivo e interconectado, pues se juega ahí, la revolución educativa y emancipadora que provoca criterio propio, produce la capacidad de movilizar, desde la infancia, interconexiones cognitivas de base.

El debido proceso educativo e instructivo de la enseñanza de los aprendizajes básicos requiere, bien es sabido y pocas veces realizado, una alianza estratégica entre familia y escuela, un pacto social de democracia ilustrada; se trata por lo mismo de un desafío educativo permanente, una tarea antropológica y humanista cotidiana en favor de la juventud del relevo.

Dos investigadores franceses con reconocimiento internacional en pediatría, ciencias cognitivas y psicología cognitiva experimental, Ghislaine Dehaene-Lambertz y Stanislas Dehaene, especialistas en procesos neuronales relativos a los aprendizajes básicos, estarán en Colombia del 2 al 7 de octubre, invitados por la Cátedra Europa de la Universidad del Norte y el programa Stem-Academia de la Academia de Ciencias de Colombia.

Vallejo Gómez (der.) con los neurocientificos Stanislas Dehaene (izq.) y Ghislaine Dehaene-Lambertz.

Responderán a preguntas como: ¿por qué la lectura es tan difícil de dominar? ¿Qué modificaciones profundas en el circuito cerebral acompañan su adquisición? ¿Existen métodos de enseñanza mejor adaptados al funcionamiento del cerebro del niño que otros? ¿Qué razones científicas explican por qué el método fonético (la enseñanza sistemática de la correspondencia de letras con sonidos) funciona mejor que la enseñanza de palabras completas? ¿Por qué enseñar correctamente a leer y a escribir determina la comprensión lectoescritural y es tan importante para combatir, desde la primera infancia, el preescolar y la primaria, las brechas socioeconómicas, la violencia, el acoso y el abandono escolar en una sociedad?

Es muy importante que todos los maestros de las escuelas estén capacitados en el método fonológico del aprendizaje de la lectura; urgente que todos los responsables de la educación comprendan por qué es un peligro para el buen desarrollo neuronal del infante utilizar métodos incorrectos, como el tristemente famoso “método global”, y manuales de educación que no estén evaluados en evidencias.

Por esas razones, urge diferenciar el método fonológico del método global, y empezar la enseñanza de la lectura-escritura con el método fonológico, enseñando el mecanismo de codificación de manera explícita, sistémica, intensa y metódica, poco a poco: dos o tres correspondencias de grafema-morfema por semana; empezando por las correspondencias más frecuentes en el idioma; integrando al mismo tiempo el principio alfabético y atentos a la conciencia fonológica.

Enseñar el proceso o mecanismo de la decodificación facilita la economía lectora, pues un número reducido de correspondencias grafema-fonema permite identificar y leer luego miles de palabras.

“Así funciona el algoritmo neuronal, reciclando las codificaciones anteriores: consolidando conexiones, memorizando, aprendiendo, gracias a práctica y repetición, a descanso y sueño, a revisitar de nuevo hasta que se vuelva inconsciente, reflejo, habitual”, (Dehaene, 2018). Aprender a decodificar puede ser rápido, aprender a comprender es lento y toma mucho tiempo, el proceso es lenguaje oral en ciclo con el escrito.

Se nos olvida que el aprendizaje de la lectura es un esfuerzo importante. Hay encuestas que muestran que la mayoría de las personas en el mundo no tiene comprensión lectoescritural con criterio propio.

Así pues, si bien en Colombia se ha trabajado bastante el tema de la lectura y la escritura, este sigue siendo un asunto de interés educativo permanente que requiere siempre de la experticia compartida. Y la experiencia francesa, muy de la mano de estos grandes investigadores, puede aportar ampliamente (generosamente) y con el sustento científico, en especial, en un momento coyuntural pospandemia que ha develado y también aumentado brechas cognitivas en la lectura y la escritura que hay que suprimir desde la primera infancia.

https://www.eltiempo.com/vida/educacion/saber-leer-un-desafio-educativo-permanente-809200

ELOGIO a la Semblanza del Testimonio

Padre Harold CASTILLA DEVOZ tras recibir su Doctorado Honoris Causa. (Foto IPCEM-URP)

Nelson Vallejo-Gómez

(Ceremonia de distinción académica – Doctorado Honoris Causa de la Universidad Ricardo
Palma al Padre Harold CASTILLA DEVOZ. Lima, 22 de agosto de 2023).


Preámbulo de contexto
Damas y Caballeros, en consideración a sus grados y cualidades, y con la venia denuestro querido rector, Iván Rodríguez Chávez, me incumbe el honor y la responsabilidad de pronunciar el ELOGIO a la semblanza del Padre Eudista Harold Castilla Devoz, por encargo de Teresa Salinas Gamero, directora del Instituto de Pensamiento Complejo Edgar Morin.

Tiene su sentido que sea por intermedio de este Instituto que nos reunamos hoy, pues gracias a la obra del maestro Morin nos convoca la misión de provocar la revolución paradigmática educativa y el cambio de mentalidad que requiere la organización del conocimiento, desde una poética de religación espiritual, de confianza y de civilidad.

Desde la izquierda, Doña Elvia DEVOZ, madre del padre Harold CASTILLA DEVOZ, éste, el Rector del Sistema Universitario Nacional UNIMINUTO de Colombia, el Rector Iván RODRÍGUEZ CHÁVEZ de la Universidad Ricardo Palma, el Padre Camilo BERNAL de UNIMINUTO y Nelson Vallejo-Gómez. (Foto IPCEM-URP)

Amén de Rector General del Sistema Universitario Nacional UNIMINUTO en Colombia, el Padre Harold es también un intelectual comprometido en la palestra pública. Es columnista regular del periódico La República en Colombia. Escribe artículos sobre temas de Educación y de Sociedad, que lo posicionan como vigía espiritual de la democracia social, de la libertad con responsabilidad, solidaridad y fraternidad. Sus combates son contra las injusticias y por la conciencia ética y ciudadana, por la conciencia ecológica y humanista, con caridad y servicio, esperanza y alegría, contribuyendo a la renovación carismática en la sociedad colombiana, tal y como la iniciara el Padre Rafael García Herreros a través del acceso superior a los jóvenes más necesitados y meritorios.

Recordemos que el pasado 17 de junio el Padre Harold escribió un artículo sobre la felicidad y la frustración, en donde dice que “es importante que los esfuerzos por cambiar las condiciones externas estén cimentados en el gran cambio fundamental del modo de pensar”.

La reflexión del Padre Harold nos indica que estamos en presencia de un pensador de la complejidad. Entendida en su enigmática profundidad, la complejidad emerge como un desafío que la realidad lanza hacia las formas, modos o paradigmas de la organización ideológica y societal, es decir, de nuestra manera de pensar (…)

Religar el proyecto de Ley de Educación a un paradigma general organizador

Justicia social y ambiental sustentan el nuevo paradigma (Imagen: logo oficial)

Nelson Vallejo-Gómez

(Propuesta en el marco del proyecto de ley por medio de la cual se regula el derecho fundamental à la educación, Gobierno de Colombia, julio de 2023)

La clave del buen gobierno, su gobernanza y gobernabilidad en debido proceso, se entiende desde la claridad de los conceptos con que el responsable del poder ejecutivo propone a la sociedad, y ante la representación nacional, el funcionamiento de la administración estatal, es decir, su paradigma organizador.

El 20 de julio de 2023, con motivo de la apertura de la 2da legislación ordinaria del Congreso de la República en relación con su mandato presidencial, Gustavo Petro propuso que dicho paradigma se sustente en el concepto de Justicia, tanto ambiental como social, con el fin de lograr levantar los dos pilares, las dos columnas de una Colombia Potencia Mundial de la Vida y, hasta que la dignidad se haga costumbre: la producción económica limpia y la gobernanza con equidad social.

Conocedores aguerridos de la complejidad colombiana o, si se quiere, de la colombianidad compleja, saben que un paradigma organizador de la administración estatal que logre concebir, implementar y evaluar políticas de Estado en clave producción limpia y equidad social, que logre modernizar la regulación del capital en aras de industrializar la reforma agraria y reformar el agrario para, a la par, lograr un salto cualitativo en la industrialización limpia, requiere una revolución educativa y, para ello, un nuevo pacto social, tal como lo propone el proyecto de sociedad de la Colombia Humana, más allá del decir haciendo y del hacer diciendo.

En efecto, la retórica política de gobierno debe tener consciencia de que no sólo es pertinente y prudente, sino también sano y sabio, saber que de lo dicho a lo hecho hay mucho trecho, porque sin lo dicho el hecho es ciego y, sin lo hecho, lo dicho es retórica vacía. Así mismo, la experiencia honesta de la retórica política debe tener en cuenta la refutación y la evolución de lo dicho, en función del aporte inédito de los hechos, pero también, en lo dicho urge estar atentos a la lectura de la ecología de la acción, por la cual se constata justamente que de lo dicho al hecho hay efectivamente mucho trecho, y que, en la teoría, lo dicho necesita regularse basado en evidencias.

Toda revolución educativa comporta un cambio de paradigma. En el caso de la justicia ambiental y la justica social, se trataría de aprender a vivir de otra manera, a provocar, desde la educación, un cambio de mentalidad. ¿Con qué finalidad? Con la finalidad de consumir para vivir y no de vivir para consumir, así como lo propone Edgar Morin en su libro La Vía para el futuro de la humanidad (Paris, 2011); entender por ende que regular el carburador energético o consumo del carbono en la vida privada y pública de cada persona u organización es una cuestión de vida o de muerte, es enseñar a vivir en poética de civilidad, en responsabilidad, solidaridad y fraternidad.

Para poner en movimiento la emergencia posible de un cambio de mentalidad en la sociedad colombiana, una revolución paradigmática, está el proyecto de ley sobre el derecho fundamental a la educación que el Ejecutivo quiere proponer al debate social y a la clarividencia de la Representación Nacional.

Pero dicho proyecto de ley requiere integrar un elemento esencial de complementariedad a los que ya propone, un elemento cuyo concepto esté en la noción de “Religabilidad”, es decir, que se entienda que el objetivo de la ley está en lograr que las partes del sistema educativo concurran en el funcionamiento mismo del Todo, como Política de Estado. Un elemento esencial de religabilidad permitiría, desde el paradigma organizador del funcionamiento de la administración pública, coordinar la movilización de recursos materiales e inmateriales, existentes y potenciales, como gobernar en circuito virtuoso el sistema educativo y todos sus instrumentos de gobernabilidad, a nivel nacional, regional y local.